Chapter one : Commençons par le commencement, c’est-à-dire mon cher paternel et ma cher maternel. Ces deux-là ce sont rencontrés il y a maintenant plus de 30 ans lors d’un gala de charité que ma mère avait organisé à Paris pour les enfants défavorisés. Quant à mon père il y allait pour se montrer et faire preuve de bonnes œuvres. Ma mère une pure française de souche avec des parents ayant connu cette horrible seconde guerre mondiale, c’est d’ailleurs ce sujet-là qui a réunis mes parents. Mon père, lui cet américain de pur-sang dont le grand-père avait fait le débarquement en Normandie. Enfin bref trêve de guerre mes parents ont sympathisé puis de fil en aiguille vous imaginez la suite je ne vais pas vous faire un dessin. Bref ma mère organisatrice événementielle à Paris, mon père jeune avocat débutant à New-York vous devez vous demander comment ils ont fait. Mon père a décidé de rester en France et d’exercer le métier d’avocat. Deux ans plus tard une grosse affaire avait lieu à New-York, on lui a donc demandé de revenir pour y défendre l’accusé. Ma mère venait juste d’apprendre qu’elle était enceinte de moi et décida de partir avec mon père, mettant entre parenthèses sont travail pour quelques temps. En réalité plus longtemps qu’elle le souhaitait. Les mois filaires et l’affaire étant toujours en cours, résultat ma mère ne pouvait plus prendre l’avion étant très avancé dans sa grossesse. C’est alors que je suis née aux Etats-Unis. Mes parents décidèrent d’y rester jusqu’à ce que je rentre à l’école puis de repartir en France. Pendant ces trois années mon père ouvrit un cabinet d’avocat à New-York avec 3 confrères et maman s’occupait de moi. Juste avant mes trois ans nous retournions en France, ma mère ne supportait plus la vie à New-York. Mon père travaillait donc en collaboration depuis la France avec ses confrères et menait quelques affaires en France. Quant à ma mère elle retrouva du travail dans événementiel.

Chapter two : J’entrais à l’école où j’y fis ma petite vie d’enfant bien gâtée car l’argent n’était pas un problème dans notre famille. J’aurais tendance à dire même que ma mère travaillait pour son argent de poche ; Mon père était devenu très respecté dans le milieu de la justice. J’ai commencé dès l’âge de cinq ans à jouer de la guitare, oui ce n’était pas vraiment ce que mes parents auraient voulu. Ces derniers auraient plus penché pour du violon ou du piano mais j’en avais décidé autrement. L’argent ne m’a jamais vraiment monté à la tête comme toutes ces petites poufs que j’ai pu croiser entre le collège et le lycée. Bien entendu j’ai eu le droit aux meilleures écoles avec les riches enfants qui allaient bien avec. Je crois que j’ai toujours fait le strict opposé que ce que voulaient mes parents. Mon père, lui, il est partit. Quand je suis entrée au collège il est retourné à New-York, il ne se contentait plus des petites affaires médiocres comme il le disait de France. Ma mère, elle refusa de retourner vivre à New-York tout en sachant qu’elle avait trouvé une très bonne place à Paris. Mes parents essayèrent de vivre ainsi pendant deux ans mais cela ne marchait pas. Je fus alors déchirée de choisir de rester à Paris et de partir vivre à New-York avec mon père. Aucun des deux ne m’a fait de chantage ou quoi que ce soit, ils m’ont laissé choisir. J’ai alors décidé de rester en France avec ma mère, j’avais mes amis, ma vie, même si New-York avait l’air très bien. Je rejoignais mon père tous les été, j’allais passer deux mois à New-York, c’est d’ailleurs comme ça que j’ai réussi à maîtriser l’anglais à la perfection.

Chapter three : Mon entrée au lycée, je crois les trois pires années de ma vie. Je ne supportais d’être avec tous ces petits mégalos bourrés de frics même si mes parents en avaient autant. Je n’ai jamais fait partis de cette classe de populaires bidons qui ne juraient que par leur nombril. J’ai cependant trouvés quelques personnes assez fréquentables pour monter un petit groupe de musique. J’étais à la guitare et au chant, un garçon, un sublime garçon était à la batterie, un autre gars à la basse et deux filles dans les cœurs. On s’appelait les « Black Tigers », oui complètement débiles ce nom mais que voulez-vous à cet âge-là on ne réfléchit pas de trop. On s’éclatait, tous les week-ends on essayait de trouver un bar dans lequel on pouvait jouer. Ma mère était morte de peur quand je sortais le week-end, elle avait peur que je me drogue, que je me fasse violer enfin toutes les peurs bizarres qu’une mère puisse avoir. Elle a pas dû avoir assez peur car je ne me suis pas droguée ni fait violer, non pire je suis tombé enceinte. Vous ne l’aviez pas vu venir celle-là. Vous savez le sublime garçon à la batterie de notre groupe, nous sommes sortis ensemble et puis arriva ce qui arriva forcément. On est jeunes, on est bête, on ne réfléchit pas de trop. Alors nous nous sommes quand même protégés mais je ne prenais pas la pilule, à vrai dire je n’en voyais pas l’intérêt avant d’avoir eu mon premier rapport. J’aurais mieux fait de le voir l’intérêt cela m’aurait évité bien des problèmes. Le préservatif craqua mais le cher batteur ne vit pas l’intérêt de m’en informer sur le moment, résultats un mois plus tard j’ai appris que j’étais enceinte. Comment l’annoncer à sa mère ? Cette dernière qui avait refait sa vie avec un autre homme, plutôt sympa je dirais enfin c’est ce que je croyais. J’étais à 6 mois du bac. J’ai cherché cinquante mille façons de le dire à ma mère et bien la plus simple ça été « Je suis enceinte ». Et là, le choc. Les hurlements, les réprimandes et j’en passe. Je ne savais qu’une chose c’est qu’il était hors de question que je garde cette chose dans mon ventre. Heureuse était ma mère de savoir que je ne voulais pas le garder, malheureuse étais-je de savoir que mon beau-père voulait me foutre à la porte car j’étais selon lui une traînée. Résultat des courses, je me suis faîte avortée et j’ai fini ma terminale en pensionnat ; Merci maman.

Chapter four : Résultat du bac : Admisse mention bien. Super. Maintenant je faisais quoi, je n’avais absolument aucune idée de ce que je voulais faire plus tard. Une chose était sûre, je ne pouvais pas rester chez ma mère. J’ai donc pris la décision de partir habiter à New-York chez mon père. Aucune problème puisque j’avais la double nationalité. Ma mère s’en est voulu, elle ne voulait pas que je parte et bien tant pis pour elle, grand bien lui fasse de rester avec l’autre apôtre. Ma mère avait omis de tout raconter à mon père sur les six derniers mois de ma vie. En arrivant à New-York, j’ai donc tout raconté à mon père dans les moindres détails. Il était là, ma soutenue et j’ai craqué. Je suis forte, très forte, j’ai un fabuleux pouvoir de cacher toutes mes émotions et de ne jamais craquer mais là s’en était trop. Je n’avais que 18 ans. Je suis donc rester un an sans rien faire, mon père préférait que j’essaie de me remettre de toutes mes émotions et que je puisse trouver ma voie. Finalement après plusieurs stages que mon père avait pu me dénicher, j’ai décidé d’entreprendre des études en psychologie. Je n’ai presque plus de nouvelles de ma mère mais ce n’est pas grave, elle fait sa vie et moi la mienne. J’ai mon père adoré qui me soutient quoi que je fasse. J’entre donc à l’heure actuelle dans ma cinquième année de psychologie et je pense qu’il me reste encore quelques années à passer à la fac car je compte me spécialiser dans les enfants.