your life in the city.
Je suis née un 1 mai, la chance vous me direz ? La fête du muguet m'a bercé depuis toute petite et ce n'était pas pour me déplaire. Ma mère avait toujours voulu me donner un nom de fleur parce qu'elle disait que ma naissance était un cadeau de la nature. Mais mon père, adepte de mythologie grecque avait préféré me nommer " Persia ". Après des années, je me suis toujours dis que je pouvais avoir deux prénoms, du style Persia et Tulipe ou Clochette, ou n'importe quel nom de belle fleur. Mais non. Mes parents s'étaient finalement convenus de ne me donner qu'un seul prénom et ce fut Persia qui gagna la bataille.
« Maman, regarde les jolies clochettes. » J'avais tendu un brin de muguet à ma mère le jour de mon sixième anniversaire. Elle m'avait sourit avec ce sourire qui dit que vous feriez tout pour vos enfants et que vous les aimerez quoi qu'il se passe ou quoi qu'ils fassent. Mais ma mère était aujourd'hui très malade, atteinte d'un cancer d'Ostéosarcome, elle avait déjà perdue une jambe l'année de mes cinq ans et aujourd'hui elle était en stade terminal.
« C'est magnifique ma chérie... » Puis mon père m'avait prit dans ses bras, peut-être qu'il avait peur que je m'enfuis dans tout l'hôpital ? Je m'accrochais alors à son cou en enroulant mes petits bras autour de lui, et observais ma mère allongée sur son lit blanc. Elle ferma d'abord les yeux avec une lenteur que je soupçonnais ne pas être réelle puis la machine qui informait son rythme cardiaque se mit alors à s'affoler. Mon père prit délicatement la main de ma mère dans la sienne, la serrant fort avant que la machine n'affiche plus qu'une bip sonore tout en continuité. Ce jour je n'avais pas pleuré, car je me disais que je retrouverais bientôt ma maman au ciel et ça ne me faisait que sourire. Mon père nous sortit alors de la chambre d'hôpital dans laquelle ma mère se trouvait puis sans me lâcher de ses bras, il déclara les larmes aux yeux.
« Tu sais ma chérie, ta maman t'aimais très fort mais maintenant elle est avec les anges. Nous la reverrons bientôt, je te le promet ma petite fille. » Puis il me serra fort dans ses bras comme-ci sa vie ne dépendait plus que de la mienne et de mon bonheur.
***
Quatorze ans était passés depuis la mort de ma mère. Aujourd'hui je venais de fêter mes vingt ans en compagnie de mon père. Les quelques poils blanc qui parsemait sa barbe et les rides aux coins des yeux lui donnait un air fatigué, et pourtant il était toujours déterminé et en pleine forme. Après la mort de ma mère, il avait pleuré pendant plusieurs mois sans relâche mais il s'était remit en question afin de mieux s'occuper de la petite fille que j'avais été autrefois.
« Fait un voeu ma belle Persia. » Avait-il déclaré en posant son regard sur mon gâteau d'anniversaire. Je ferma alors les yeux en esquissant un léger sourire puis je souffla sur mes bougies après avoir fait le voeu que mon père reste encore longtemps à mes côtés. J'attrapais alors sa main dans la mienne en lui offrant un de mes plus beaux sourires puis je me décida finalement à couper mon gâteau en déclarant toujours avec ma bonne humeur éternelle.
« J'ai étais embauchée par cette grande compagnie multinationale. Tu sais, celle du milliardaire. » Je mis alors une bouchée de mon gâteau dans ma bouche et fermant les yeux, je savourais ce parfum peu commun de fleur d'oranger dans ma bouche et posa mon regard vert sur mon paternel. Il me souriait, les larmes aux yeux.
« Je suis si fier de toi ma chérie. Une étudiante talentueuse en informatique et une employé d'une grande compagnie. Ta mère serait très fière de toi si elle avait été là. » Il me prit alors dans ses bras et je le serrais volontiers dans les miens. Mon père était la personne la plus importante pour moi et je ne m'en cachais jamais. Je ne vivais plus avec lui depuis mes dix-huit ans mais je n'habitais pas loin de notre maison de Brooklyn. Je voulais voir si je savais être indépendante et à priori mon départ de la maison afin de prendre mon propre envol avait parfaitement marché. Et bien que je sois une fille qui déteste se prendre la tête, qui a constamment la joie de vivre, le sourire aux lèvres et qui réponds toujours présente pour faire rire les personnes de mon entourage. Je demeurais quand même être une des personnes les plus intelligentes de ma génération. La technologie n'avait plus aucuns secrets pour moi. Je pouvais pirater ce qu'il me plaisait sans me faire prendre ou faire des recherches sur des individus en prenant possession des archives du FBI. J'étais intelligente et je ne le cachais à personnes et même si beaucoup pensés que je n'étais pas mature, ils changeaient rapidement d'avis quand ils apprenaient à me connaître.
by razorblade kiss.