« tous les Indiana sont des aventuriers. »
Après Indiana Jones, Indiana Teller, voici Indiana Cooper, fille qu'un romancier et d'une gérante d'entreprise de mode. Tu es le petit soleil de tes parents, une petite rousse tellement adorable qu'on aurait pu la croqué. Toi t'es là, dans ton berceau après une semaine dans un endroit froid et blanc. Chez toi, c'est chaleureux, c'est beau et ton lit est tout doux. A coté de toi il y a un doudou à tête de lapin et un jouet qui fait du bruit mais tu n'as pas encore assez de force pour l'attrapé. Non, tu préfère passer ton temps à dormir et a hurler parce que sans ça ils ne comprennent pas que tu as besoin de manger, de boire, et aussi de te sentir propre. Tu es minuscule, et eux sont tellement grand que tu as un peu peur sur le moment. A force de les voir, tu comprends qui ils sont. tes parents, ils ne te veulent pas de mal, ils sont là pour toi, pour te protéger du monde et pour t'apporter tout ce que tu as besoin afin de grandir pleinement. Tu peux donc dormir en paix, parce que tu es Indiana Lauren Cooper, et que ta vie seras remplit d'aventure, que tes parents seront là, que jamais tu n'aurais mal.

« les bébés ne tombent pas du ciel. »
Tu es dans la voiture ce jour là, il fait beau et vous partez pour le Brésil en famille. Tu es trop contente parce que tu n'y a jamais été mais que ton père t'en parle souvent. Il parait qu'il y fait toujours beau, que c'est la fête tous les jours et que les touristes sont comme des rois mais tu t'en fiche de tout ca, tu veux visiter les monuments anciens, tu veux partir à l'aventure avec un jeune brésilien pour faire comme Indiana Jones. Après tout, tu ne porte pas le même prénom pour rien. Quand vous arrivez dans la ville de Sao Paolo, tu t'attends à aller à l'hotel enfiler un short et partir à l'aventure et au final, tu te retrouves dans un orphelinat. T'as la trouille d'un coup, tes parents veulent se débarrasser de toi ? Pas le temps de réfléchir qu'une dame approche avec un jeune garçon, sept ans environ. « Indiana, je te présente Alex, ton petit frère. » Tu écarquilles les yeux, ton père t'annonce ça avec le plus grand des naturel mais toi tu réagit pas. Tu as dix ans, et on te sort un frère de sept ans que tu ne connais pas, que tu n'as jamais vu. Si encore tu l'avais vu bébé tu aurais pu t'y faire, mais là, ils abusent. Ils ont même pas prit la peine de t'en parler avant, pas même un petit mot pour connaitre ton avis ou pour que tu te prépare psychologiquement. Quedal !

« avoir peur, se sentir en danger, ne pas fuir. »
« Mais Max, dépêche toi bordel ! Si l’alarme se déclenche c'est de ta faute ! » Tu es culottée, tu amène ton ami ici de force et tu l'engueules encore ! Il faut dire, t'as eu une super idée. Seize ans et tu fais déjà le mur de chez toi pour faire le mur d'une zone interdite aux civils. t'es sur qu'il y a un truc qui cloche, t'as envie d'aventure et tu finis par embarquer le seul qui veut bien te suivre sans rouspéter. Max, c'est ton pote, depuis la maternelle tu le connais et tu ne peux pas te débarrasser de lui visiblement. Tu t'en fiche, même si tu te conduit parfois cruellement avec lui, il fait partie de ta vie et tu l'adore. tu lui adresse un clin d'oeil et tu finis par grimper le muret pour passer de l'autre coté. Max te suis, sagement, et tu avance vers d'autres horizons. Au final, tu sautes sur tes jambes et tu cours. mais vous êtes repérer rapidement par le gardien de nuit avec son gros chien qui vous hurle dessus. tu es morte de rire et tu continue de courir. tu es plus rapidement de max, mais tu t'amuse. Quand il trébuche, tu viens le récupéré et c'est à ce moment là que le gardien vous choppe. trop tard. « Tu vois, c'est de ta faute ! » Mais tu ne lui en veux pas, tu es morte de rire et finalement, tes parents sont appelés pour revenir vous chercher.

« indiana jones a son cheval, indiana cooper a sa moto »
Toutes les filles du lycée allaient avoir leur belle voiture à la fin de leur scolarité au lycée. Une fois le diplôme en main, elles auraient eu les clés de leur décapotable, de leur cabriolet ou on ne sait pas quoi encore mais toi, tu ne voulais pas de tout ça. Non toi, tu avais déjà repérer ce que tu voulais mais ça n'avait que deux roues. Déjà, tu n'as jamais passé ton permis de conduire pour les quatre roues mais tu as passé celui pour la moto car tu es différente, et que tu rends tellement mieux sur une belle moto. « alors ma jolie, je te raccompagne ? » Tu hausses les épaules, et tu secoues la tête. Les mecs qui te draguent comme ça, tu trouve ça tellement lourd.  « Non merci, mon bébé attend sur le parking » Ton bébé, ta belle suzuki rouge brillant de mille feux, comme si elle était neuve. Tu l'entretiens comme si c'était ton plus précieux bijoux, et c'est un peu le cas.

« le courage, c'est soutenir les autres même quand on a mal »
Tu es là, assise contre le métal froid, la carcasse du bus. Tu n’as pas compris ce qu’il s’est passé, tu as simplement pris le bus pour rejoindre le campus et en plein milieu du chemin il y a eu un accident. Le bus c’est retourner, et tu as sentir quelques choses dans le ventre. Tu n’as pas hurlé, t’as serré les dents mais aucun bruit n’est sortis de ta bouche. « Y’a quelqu’un ? » une petite voix arrive à tes oreilles, une demoiselle qui n’avait pas plus d’années de vie que ton petit frère était coincé sous une banquette, dos à toi, elle ne te voit pas. Personne ne répond, alors tu te lance. « Oui, ça va tu n’as rien ? » La demoiselle face à toi ne vois pas ton état, elle ne voit pas la grande barre de fer qui traverse ton corps pour se planter dans la carcasse du bus. La demoiselle te répond, et finalement tu parles avec elle. Elle ne semble pas saine d’esprit, tu comprends par la suite qu’elle est atteint de trisomie et qu’elle ne semble pas avoir la même perception que toi. Tu ne dis rien, tu ne veux pas lui faire peur et tu garde un sourire sur les lèvres. Tu ne veux pas qu’elle panique, alors qu’une marre de sang se forme sur ton t-shirt batman. Tu respires, avec difficulté. « Je m’appelle Indiana, et toi ? » « Lily » Tu lui fais la conversation, les secours ne vont pas tarder à arriver et tu ne veux pas laisser cette demoiselle toute seule. Les heures passent et les pompiers arrivent enfin, accompagné de la police et des ambulances. Quand les secours approchent de toi, tu leur hurle presque dessus « Non, sortez là d’ici avant ! » Ils n’écoutent pas, de toute façon une autre équipe s’occupe de la demoiselle. Une fois dehors, tu souris à la demoiselle, surprise de ton état. Et quelques secondes plus tard tu tombe dans l’inconscience.

« cours, avance, et jamais ne recule. »
Tu ne sais pas combien e temps tu es restée endormie. Combien de jour, de semaine ou d’année ton corps est resté allongée dans ce lit d’hôpital en attendant que tu ouvres enfin les yeux. Tu ne sais plus, tu semblais pourtant si endormie, comme si tu ne te réveillerais jamais et tu penses que tes proches ont du le croire, eux aussi. Pourtant là, tu luttes, tu veux ouvrir un œil mais tu n’y arrives pas encore, c’est difficile, tu ne sens plus ton corps, pourtant tu es si légère. Tu entends des voix, celle de ta mère, qui visiblement s’engueule avec quelqu’un. Pas étonnant, ta mère c’est une caractérielle, un peu comme toi, tu tiens ça d’elle. Y’a un homme aussi dans la pièce, la voix t’es inconnue, il parle dans un langage que tu ne comprends pas, du médecin visiblement. Tu souris, intérieurement, ta mère doit ne rien comprendre aussi et c’est pour ça qu’elle s’énerve. Tu concentres tes forces dans ta main, tu veux pouvoir attraper la main de ta maman, lui dire que tout va bien mais c’est difficile. Tu persiste, tu te concentre sur ton doigt et il finit par faire un léger tremblement. « Hey ! Elle a bougé ! Regardez ! » Rien que ça, ce petit geste t’a donné du mal mais la voix de ton père, l’espoir dans sa voix te force à continuer, pour eux. Tu te concentre encore et cette fois tu rebouge un doigt. C’est dur, tu es épuisée, mais tu es une Indiana, et comme Jones tu dois lutter. Tu es une fille téméraire, une casse-cou qui peut tout faire, même se sortir de mauvaise situation, alors tu rebouge, une fois encore jusqu’à réussir à serrer la main qui vient de se glisser dans la tienne. Le repos est fini, tu vas te battre pour ouvrir les yeux, pour parler, tu vas te battre. Dès maintenant.

« les épreuves sont faites pour être surmontées. »
Tu en as mis du temps, mais tu es enfin parmi les gens, les réveillés, ceux qui sont sorties du coma. Tu étais à peine les yeux ouverts que ta mère t’as sauté dessus pour être sur que tu puisses mettre un nom sur elle, et malheureusement pour ton père, tu te souviens de tout. Ton papa, tellement inquiet, aurait voulu que tu oublies ce passage de ta vie, cet accident débile. Ta famille a toujours été là, sans comprendre pourquoi tu sentais leur présence durant ton long sommeil et tu ne peux que les remercier. Tu es revenue de loin, mais tu es là à présent. Tu as réapprit à manger avec des fourchettes, à tenir une fourchette de base. Tout va bien, enfin presque tout. « Mademoiselle Cooper. Vos parents vous ont expliqué votre situation mais ils n’ont pas eu le courage de tout vous dire. » Il marque une pause le temps que tu puises assimiler ses propos. Tes parents t’auraient-ils menti sur ton état ? Tu fais signe, d’une main, au médecin pour qu’il continue son récit et la suite ne te plait pas du tout. « Lors de votre accident, la barre de fer qui vous a transpercer à toucher des zones… » « Venez en au fait, doc’ ». Tu n’aimes pas qu’il touche autour du pot ainsi, tu veux la vérité, tant pis pour comment c’est dit, tu veux juste savoir. « Vous ne pourrez plus marcher. » La sentence est tombée. Etrangement tu comprends pourquoi tes parents n’ont jamais voulu que tu te lèves ou parler même de prendre l’air. Ils ont tout fait pour que tu ne remarques pas tes jambes, que tu ne penses pas au fait que tu ne les ressens plus. Une matinée complète à te mentir. Tu ne dis rien, pendant quelques secondes en tout cas, puis tu regardes le médecin d’un air ferme. « Sortez, s’il vous plait. » et une fois l’homme à la blouse blanche sorti, tu as pu fondre en larme, serrant la peluche qu’on t’a offerte à ton réveil.

« si tu ne veux pas être un boulet, ne te considère pas comme tel. »
Ca fait un mois que tu es de retour à la maison, mais ça t’énerve déjà que de vivre sans cesse avec tes parents sur le dos et de ne pas pouvoir faire ce que tu veux. Ho, tu sais bien qu’ils ne veulent que ton bien, qu’ils font ça pour toi mais ça t’énerve. Avant, tu avais une moto, tu parcourais des lieux insolites et visiter les égouts à la recherche de trucs idiots et là, tu n’as pas quitté la maison depuis que tu es rentrée. « Laisse ma chérie, je vais le faire. » Tu entends ça à longueur de journée, et la nuit tu pleures dans ton lit. Tu veux apprendre à te débrouiller toute seule mais tes parents ne t’en laissent pas l’occasion. Tu soupire donc, et tu reste dans ton lit à lire les aventures d’explorateur comme Indiana Jones ou Indiana Teller. Des Indiana connus pour leur sens de l’aventure, comme tu l’étais avant cet accident. « Laisse ma chérie, je m’en occupe » « Arrête maman ! ARRETES TU M’ENTENDS » Tu es en larmes, mais c’est plus fort que toi. Ta mère te regarde sans comprendre. Tu veux pouvoir t’habiller toute seule, te laver seule, sans avoir quelqu’un avec toi. Tu as l’impression d’avoir un an, d’être de nouveau le bébé à sa maman. Mais tu as plus de vingt ans, tu ne supportes plus ça. « Excuse moi, je voulais pas crier. Mais.. S’il te plait, je ne suis plus un bébé, je veux faire tout ça seule, je ne veux pas être un boulet, une assistée » Ta mère a comprit, et pouvoir crier t’as fait du bien.