your life in the city.
J’ouvris les yeux, doucement bercé par la lumière du soleil. Tout semblait paisible vu d’ici. Le calme adoucissait les esprits. La veille avait été horrible, tourmenter par une nouvelle qui ne m’enchantait pas. Les larmes coulaient. Je venais d’apprendre que ma mère était condamnée. Cette femme autrefois habille et célèbre. La maladie un fardeau difficile. Il s’était emparée du corps de ma mère, affaiblis par la nouvelle, elle ne répondait plus. La consumant petit à petit . Elle était victime d'un cancer des os. Une maladie évolutive qui la faisait souffrir. J’étais prisonnière. Prisonnière de cette nouvelle, comment pouvais-je faire pour la sauver ? c'était la question que je me posais. Les médecins ne voyaient là aucune alternative, elle était prisonnière dans ce corps meurtri. Je ne pouvais pas croire cela, il existait forcément un moyen. Encore aujourd'hui, je cherche une solution. Une formule magique quelque chose, tout et n'importe quoi. J'étudie de prêt les livres médicinale même si mes études ne ressemblent en rien à la médecine. Je suis étudiante en informatique spécialisé dans le graphisme. J’étais bien ici, entourée par une épaisse couverture. La chaleur m'aidait à réfléchir. Je ne voulais pas me lever. Mon regard se leva légèrement pour regarder l’heure qu’indiquait mon réveil. 13h21. Je lâchais un soupiré avant d’enfouir ma tête dans mon oreille.
« Dawn ! Il est l’heure de te lever ma chérie » son ton était doux, je pouvais deviner l'épais chagrin qui le consumait. Mon père avait toujours été très protecteur avec moi. Cette nouvelle l'attristait même s'il ne montrait rien. Je ne répondis pas. Il entra doucement et s’installa sur le lit avant de retirer ma couverture qui se trouvait sur mon visage.
« Dawn… tu ne dois pas rester là ! J'ai besoin de toi pour aider ta mère » ma vie allait se résumer à ça, je devais faire face devant elle. Je ne pouvais pas lui montrer ma détresse, ma tristesse. Je me redressais subitement, les larmes aux yeux et lui fis :
« je ne veux pas qu'elle meure » dis-je fébrile. Mon père s’avança et me prit dans ses bras. Une étreinte parmi tant d'autres mais qui me donnaient tout de même espoir.
« Ne dit pas ça… On va tout faire pour qu'elle se sente bien. » J’enfouis mon visage dans son cou, son odeur me faisait du bien. J'avais fini par me lever, rejoignant ma mère et profitant de ce l’apse de temps pour lui changer les esprits. Après avoir passé ma journée a ses côtés, j'étais partie acheter quelques fournitures scolaires. Les pensées prises dans un tourbillon de culpabilité.
J’ai quitté le Texas, il y a déjà dix mois. J’ai décidé de partir du foyer familiale pour partir à New York, loin de ma famille. L’indépendance, la liberté, un rêve impossible à réaliser en France. Ma mère s'était affaibli quelques semaines avant mon départ, la maladie progressait et le corps de ma mère lui s'affaiblissait. Une triste réalité que je n'arrivais pas à me mettre dans la tête. Je devais trouver un moyen de la soigner, trouver une solution, un médicament quelques choses. C'est à partir de là que j'ai postulé pour la grande université de NY afin de continuer mes études en médecine et surtout pour poursuivre mes recherches sur le cancer de ma mère. Je ne dors plus constamment réveiller par des cauchemars incessant. Je suis fatiguée mais je persiste parce qu'il le faut. L'Amérique m'a néanmoins apporter une chose, la liberté. Ici, je me sens libre. Je ne dépend de personne et pour tout vous avouez sa me plait beaucoup. Malgré mon obstination maladive à vouloir trouver un remède, j'essaye de profiter de la vie. Je n'ai parler à personne de ma situation. Ils n'ont pas besoin de savoir ce que je vis.
« Mademoiselle Wilshire, vous êtes en retard » je levais mon regard vers mon professeur d'informatique. J’étais effectivement en retard et comme à mes habitudes je lui fis en souriant :
« Je m’excuse, la prochaine fois j’essayerai d’arriver un peu plus tard » l’arrogance faisait partie de mes grands défauts, la maladie de ma mère bouffait parfois ma patience. Mon cours durait trois heures, en soit tout ceci paraissait très court mais pour moi . C’était épouvantable. Après deux heures, je ne pouvais plus rester. Mes poumons se contractaient. Ma respiration s’accélérait machinalement. J'étais angoissé, inquiète. Cette foutu maladie avait changé nos vis, elle m'avait affaibli.
« Veuillez m’excuser, ce cours est d’un ennui terrible » dis-je tout de même avant de quitter la salle avec ma fierté. Je pris la direction de ma chambre.
Il m’arrive de croire qu’un jour tout deviendra à nouveau normal. L’illusion me laisse à penser que je serais un jour heureuse, libéré du poids qui me tourmente depuis plus de quatre ans. Je suis quelqu’un d'obstiné, je ne veux pas abandonné. Et j'espère que NY s'aura m'apporter un peu plus de sérénité.
by razorblade kiss.